Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

L'alimentaion, pff je m'en fiche !

10 mai 2021

Edito : catastrophe alimentaire !

Vous vous direz sûrement, avec la crise sanitaire je n’ai pas le temps de lire un article de blog qui parle de l’alimentation, on ne va pas me dire ce que je dois manger, ni comment je dois vivre… Rassurez-vous, je ne ferai pas ça, je vais juste vous parler de l’alimentation. Mais qu’est ce que c’est, à quoi correspond-elle ? Toutes les réponses à vos questions seront sans aucun doute dans ce blog !

L’alimentation est ce qui à de plus banal dans la vie. Nous l’utilisons au quotidien. Nous n’en parlons pas assez souvent et un changement de celle-ci peut nous amener à développer une maladie c’est pourquoi je vous demande de rester jusqu’à la fin de mon blog pour pouvoir apprendre de nombreuses choses mais peut-être également prendre conscience que celle-ci n’est pas acquise.

En effet lorsqu’une personne parle d’alimentation, on pense directement aux grandes surfaces, aux restaurant (et maintenant aux fast-foods de plus en plus présents dans notre vie), à la consommation excessive, à l’Amérique etc. Mais jamais il ne nous viendrait à l’esprit la famine, les maladies, l’environnement… des sujets qui sont pourtant de plus en plus d’actualité comme l’on n’a pu le voir avec la crise des gilets jaune qui dénoncé le manque d’argent et l’augmentation des prix alimentaires.

C’est le sujet de ce blog, Quels sont les créations et innovations liées aux problèmes alimentaires ? 

Dans un premier temps nous verrons le problème de l'agriculture intensive ainsi qu'une réponse pour améliorer la qualité de nos aliments, ensuite nous verrons le problème de la famine qui est étroitement liées a l'alimentaire et pour finir nous parlerons du gaspillage alimentaire.

Publicité
Publicité
10 mai 2021

Sommaire

  • L’agriculture intensive

  • Des solutions durable pour l’agriculture

  • L’agriculture biologiques

  • Les inégalité alimentaire du a l’élevage

  • La famine

  • Le gaspillage alimentaire

  • Les resto du Cœur

  • Le freeganisme

  • Les cantines

  • Les compléments alimentaires

  • Les fast foods

  • Alimentation saine

  • L’eau

  • Les cultures en rond

  • Alimentation dans l’espace

10 mai 2021

Agriculture intensive

L'agriculture intensive est un système de production agricole caractérisé par l'usage important d'intrants, et cherchant à maximiser la production par rapport aux facteurs de production, qu'il s'agisse de la main d'œuvre, du sol ou des autres moyens de production (matériel, intrants divers).

Elle est parfois également appelée, péjorativement, agriculture productiviste. Elle repose sur l'usage optimum d'engrais chimiques, de traitements herbicides, de fongicides, d'insecticides, de régulateurs de croissance, de pesticides…

Elle fait appel aux moyens fournis par la technique moderne, machinisme agricole, sélection génétique, irrigation et drainage des sols, culture sous serre et culture hors-sol etc. et intègre en permanence les progrès techniques permis par l'avancée des connaissances agronomiques et scientifiques.

La notion d'agriculture intensive est relative. Elle peut chercher à maximiser la productivité du sol, en augmentant les facteurs humains et financiers. C'est par exemple le cas des élevages hors-sol ou des cultures en serre. Elle peut au contraire chercher à réduire la main d'œuvre par le recours à la mécanisation sur de grandes surfaces, c'est le cas de la céréaliculture des pays développés. Elle s'oppose en cela à l'agriculture extensive.

L'agriculture intensive a permis, au cours du XXe siècle, d'augmenter très fortement les rendements et par voie de conséquence la production agricole, et de diminuer corrélativement les coûts de production. Les gains de productivité réalisés ont autorisé la très forte diminution de la population agricole dans les pays développés (elle ne représente plus que 2 à 3 % de la population active), en assurant non seulement la couverture des besoins de la population agricole, mais également un surplus destiné à couvrir ceux de la population non agricole et les exportations, contribuant ainsi à corriger, en partie, les déséquilibres alimentaires existant sur la planète . Ils ont permis aussi d'améliorer les conditions de vie des agriculteurs, en réduisant la pénibilité du travail et en augmentant leurs revenus.

L'intensification de l'agriculture datant des années 1960 à 1980 est aussi connue sous le terme de révolution verte. Elle a assuré la sécurité alimentaire, tant en quantité qu'en qualité, des pays développés et contribuer à améliorer l’approvisionnement de certains pays en voie de développement, notamment l'Inde.

Les pays en voie de développement n'ont souvent pas pu bénéficier des avantages de l'agriculture moderne en raison parfois d'un climat défavorable, souvent de l'insuffisance du capital financier et d'un manque de savoir-faire, et dans un certain nombre de pays de conditions politiques, économiques ou juridiques défavorables.

L'agriculture intensive est parfois accusée d'être pratiquée aux dépens des considérations environnementales, d'où son rejet par un certain nombre de producteurs et de consommateurs. Il faut toutefois noter qu'une agriculture intensive ne peut atteindre ses objectifs de rendement qu'à la condition de fournir aux plantes des conditions de croissance optimales, ce qui suppose notamment un maintien de la fertilité des sols par la compensation intégrale des éléments exportés.

Elle est parfois associée à l'utilisation des organismes génétiquement modifiés, et a pu être mise en rapport avec les crises alimentaires telles que la maladie de la vache folle. Les agriculteurs sont cependant parfois injustement accusés dans la mesure où ils sont aussi les victimes de crises qui peuvent trouver leur origine dans des accidents industriels en amont ou en aval de l'agriculture.

 

ROSAS Axelle

10 mai 2021

Des solutions durables pour l'agriculture

Selon des estimations compilées par l'Organisation pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), d'ici à 2050, la production alimentaire devra augmenter de 60 % pour nourrir une population mondiale de 9,3 milliards.

Le défi de demain a donc plusieurs dimensions : il faut produire plus pour nourrir plus de bouches, en assurant pour tous un régime alimentaire équilibré et en respectant davantage l’environnement.

Cela passe par une agriculture qui consomme moins d’énergie (et d’autres énergies que le pétrole), moins d’eau, et préserve l’eau et la qualité des sols. Mais les changements viendront également de nos choix de consommation et de nos comportements.

 

Quelle place pour les biocarburants ?

Pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre des voitures thermiques, des constructeurs ont mis au point des voitures fonctionnant avec des biocarburants. Issus de plantes cultivées telles que céréales, betteraves, colza, ou tournesol, soja ou palmier à huile, ils constituent une solution alternative aux carburants d’origine fossile.

Dans quelques pays (notamment en Amérique latine), la culture des biocarburants peut entrer en concurrence avec la production alimentaire. C’est pour éviter cela que d’importants travaux de recherche sont en cours afin de mettre au point des biocarburants de 2e génération. Ces derniers sont issus entre autres de la biomasse (bois, paille...), des algues et de manière plus générale du vivant. Ils sont attendus sur le marché à l’horizon 2020.

Favoriser une agriculture vivrière, locale

Afin de permettre un accès égalitaire à la nourriture, les experts proposent de développer davantage l’agriculture vivrière dans les pays en voie de développement. C’est une agriculture « d’autoconsommation » directement liée à l’alimentation dont l’essentiel de la production est consommé par l’agriculteur et sa famille. Seul le surplus serait vendu sur les marchés locaux.

Cela permettrait également de réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux transports des récoltes du pays de production vers le pays de consommation.

Une alternative?

L’agriculture biologique

Pour limiter la pollution et les impacts sanitaires liés aux intrants chimiques, certains modes de production comme l’agriculture biologique se développent. Cette dernière interdit l’usage d’engrais chimiques de synthèse et des pesticides de synthèse, d’antibiotiques en usage préventif pour les animaux ainsi que d’Organismes génétiquement modifiés (OGM).

Selon les objectifs fixés par le Grenelle Environnement, la superficie de l’agriculture biologique est censée représenter 20 % de l’espace national en 2020. Afin de contribuer au développement de cette filière, la loi Egalim impose, dès 2022, 50 % de produits sous labels de qualité dont 20 % de produits bios, dans l’ensemble de la restauration collective publique (donc, les cantines scolaires en école primaire, collège, lycée…). Pour reconnaître les produits issus de ce mode de production, des labels existent, dont les plus connus :

- Le label « AB »: Il garantit que le produit contient au minimum 95% d’ingrédients d’origine agricole biologique.

- Le label européen Agriculture biologique: Depuis le 1er juillet 2010, ce logo est obligatoire sur les produits provenant de l’agriculture biologique. Les consommateurs qui achètent des produits munis du logo européen « Agriculture biologique » peuvent être certains que ceux-ci :

  • contiennent au moins 95% d’ingrédients produits selon le mode biologique

  • satisfont aux règles du régime d’inspection officiel

  • proviennent directement du producteur ou du préparateur dans un emballage scellé

  • portent le nom du producteur, du préparateur ou du vendeur et le nom ou le numéro de code de l’organisme d’inspection.

Le cahier des charges du label AB français s'est aligné sur celui du label bio européen, à partir du 1er juillet 2010.

L’agriculture raisonnée

Moins exigeante que l’agriculture biologique, l’agriculture raisonnée mise en place dans l’Union européenne dans le cadre de la Politique agricole commune (PAC) impose entre autres de limiter l’usage de produits engrais et pesticides, d’économiser les ressources en eaux et de pratiquer le tri des déchets. Il n’existe pas de label pour identifier les produits provenant de cette agriculture.

L’agriculture « à haute valeur environnementale »

La Haute valeur environnementale (HVE) garantit que les pratiques agricoles utilisées sur l'ensemble d'une exploitation préservent l'écosystème naturel et réduisent au minimum la pression sur l'environnement (sol, eau, biodiversité...).

8 218 exploitations françaises bénéficient de la mention HVE au 1er juillet 2020.

La mention HVE s'appuie sur des indicateurs mesurant la performance environnementale des exploitations. Elle est fondée sur quatre critères :

  • la préservation de la biodiversité (insectes, arbres, haies, bandes enherbées, fleurs ...)

  • la stratégie phytosanitaire (le soin et la santé des plantes)

  • la gestion de la fertilisation

  • la gestion de l’irrigation.

L'agriculteur met en œuvre des pratiques agricoles reposant notamment sur les principes de l'agroécologie. Il s'agit de favoriser les ressources et les mécanismes de la nature : autonomie de l'exploitation, amélioration de la valeur ajoutée des produits, réduction de la consommation énergétique, réduction de l'utilisation des produits phytopharmaceutiques, etc.

N ourrir l’humanité en 2050 reste encore aujourd’hui une question ouverte. Nous savons que nous allons devoir faire face à plusieurs contraintes (explosion démographique, raréfaction des énergies fossiles, changements climatiques...) qui vont nous pousser à nous adapter et à trouver de nouveaux modes de production. Les chercheurs y travaillent. Mais comme dans tous les domaines, le changement sera possible seulement si tout le monde y participe à sa hauteur, chercheurs, agriculteurs... et consommateurs !

 

ROSAS Axelle

10 mai 2021

L'agriculture biologique

Le concept d’agriculture biologique peut être comme un mode de production agricole qui associe la biodiversité à l’influence environnementale dans le but de conserver les matières naturelles. Wikipedia la définit comme étant une technique de production qui exclut l’utilisation des produits chimiques. En effet, l’agriculture biologique vise à répondre aux besoins sans cesse croissants des hommes en matière de la consommation des produits écologiquement sains et à préserver l’équilibre environnemental. Elle fonctionne sur la base des règles rigoureuses auxquelles les agriculteurs biologiques sont tenus de respecter. Elle prend en compte certains produits spécifiquement sélectionnés en fonction de leur catégorie.

  • Fleurs, animaux, lait, œufs, coton, fruits, céréales et légumes qui sont rangés dans la catégorie des produits non transformés 

  • Pain, fromage, plat cuisiné qui sont des produits transformés pour la consommation humaine 

  • Résidus de soja, de maïs biologique, etc. qui sont destinés à la nutrition animale ;

  • Les outillages de reproduction végétale et graines à semer

Les principes de base :

S’engager dans l’agriculture dite biologique suppose alors la mise en application de certaines normes rigoureuses dont la violation est subordonnée à des sanctions graves. Ainsi, vous devez :

  • éviter l’usage des substances chimiques comme des engrais, pesticide, etc. dits de synthèse 

  • l’utilisation des OGM est proscrite 

  • organiser régulièrement le recyclage des déchets et matières organiques 

  • alterner les cultures pour permettre au sol de régénérer

  • combattre les nuisibles au moyen des éléments biologiques 

  • prioriser les médecines douces et la prophylaxie dans les élevages à caractère extensif avec l’alimentation bio 

  • garantir le bien-être des animaux à travers la surface de leurs enclos, l’entretien de ces enclos et surtout, éviter de faire l’élevage hors-sol 

  • respecter l’environnement en veillant à la conservation des matières naturelles 

  • diversifier les cultures et varier les espèces.

Les pesticides autorisés :

Une rumeur avait circulé faisant état de ce que l’agriculture biologique n’utilise pas les engrais et pesticides. Il faut fait remarquer que cette idée est totalement contraire à la réalité. En effet, l’agriculture biologique exige l’utilisation des engrais et de pesticides mais seulement, les désinfectants chimiques dont l’usage est autorisé en culture bio qui sont connus et mentionnés aux annexes I et II du règlement CE n°889/2008.

Ce qu’il ne faut pas perdre de vue est qu’en termes d’usage d’engrais et pesticide, l’agriculture biologique est différente vis-à-vis de celle intensive ou conventionnelle. Ces produits sont choisis en fonction de leur origine naturelle. Les engrais et pesticides autorisés donc en agriculture bio sont des matières naturelles. Nous pouvons citer par exemple le Sulfate de cuivre minéral qui n’a subi aucune manipulation chimique dans les laboratoires.

Réglementation en vigueur et label :

L’environnement juridique du fonctionnement de la pratique agricole biologique est défini par la loi CE N°834/2007 du Conseil du 28 juin 2007. Cette loi est disponible au niveau de l’Union européenne et a été revue en 2008 avec deux compléments de règlements de la Commission.

Elle régule le fonctionnement général de la production biologique en mettant un accent particulier sur la vérification et la vente des produits bio. Cette réglementation remplacera progressivement les cahiers de charges nationaux sauf des cas exceptionnels liés à l’agriculture locale.

Depuis 2010, il est exigé d’imprimer à tous les produits biologiques issus de l’espace européen, le logo de la marque bio. Il s’agit de « Euro Feuille » auquel on ajoute la mention de la structure certificatrice. Les autres logos sont optionnels tels que les marques nationales.

Les avantages :

Ce type de production agricole présente de nombreux avantages tant pour les consommateurs que pour l’environnement dans lequel nous vivons. En réalité, cette forme de culture ne dépend pas trop des usages de substances phytosanitaires ou insecticides. Ce qui rend les plantations saines. Et pour les consommateurs, la qualité des produits est primordiale pour leur santé. A ce niveau, il faut dire que les produits bios ne comportent aucune substance chimique. Ce sont des produits 100% naturels.

La pratique de l’agriculture biologique est très bénéfique pour la santé humaine. En effet, il a été scientifiquement prouvé que certains pesticides tels que les DDT portent des substances cancérogènes et beaucoup d’autres maladies. Et donc, en interdisant son usage dans la production agricole biologique, on épargne ainsi les agriculteurs et surtout les consommateurs des risques de cancer.

Il faut comprendre que les produits absorbent de petite quantité de pesticides laquelle se retrouve par la suite dans nos alimentations. Alors, les agriculteurs et les consommateurs pourront vivre en bonne santé en adoptant ce mode de culture. Aussi, faut-il ajouter que l’agriculture biologique est moins gourmande en consommation d’eau et d’énergie.

Sur le plan environnemental, notons tout d’abord que l’usage des produits chimiques vise à détruire toute forme de vie animale et végétale afin de préserver les plantations. Il s’agit alors de la mort programmée des insectes et d’autres petits animaux. La conséquence directe est le déséquilibre de la chaîne alimentaire. La biodiversité est donc compromise, la faune et la flore sont menacées. Ce qui peut entraîner la pauvreté des terres et rendre l’agriculture toujours dépendante des engrais et de consommation d’eau.

Partant de constat amer, la pratique de l’agriculture biologique devient le meilleur mode de culture que nous devons adopter. Elle permet de préserver l’équilibre écologique, car les ressources du sol et du sous-sol ne souffrent d’aucune irrégularité.

Les inconvénients :

L’agriculture biologique a également ses limites. Ici, il faut admettre que la productivité de l’agriculture biologique est plutôt faible par rapport à celle de l’agriculture conventionnelle. Cette faiblesse du rendement est due à l’interdiction de l’usage de certains engrais et produits chimiques.

Du coup, les dépenses liées à la production s’alourdissent au regard de l’augmentation de la main-d’œuvre et de la surface à cultiver pour atteindre une quantité importante de production. Ce qui occasionne le prix élevé des produits bio à la vente. L’accès donc aux produits biologiques devient difficile à certains portefeuilles. C’est d’ailleurs pour cette raison que ces produits restent inconnus au grand public malgré l’existence depuis les années 60 des cultures biologiques.

Par ailleurs, l’obtention de la certification AB se trouve plombée par une procédure lourde et onéreuse. En dépit du fait que la proscription formelle de l’utilisation de certaines substances chimiques diminue les charges liées à la production, les agriculteurs moyens n’arrivent pas à assurer le coût de la certification.

Que retenir ?:

En définitive, nous devons retenir que malgré les limites de l’agriculture biologique, elle offre des avantages fondamentaux liés à la préservation des ressources naturelles, à la sauvegarde de la biodiversité et surtout à la santé humaine. De ce fait, il convient de l’adopter pour un monde écologiquement sain et un meilleur épanouissement des hommes. L’agriculture biologique permet également de protéger les sols.

De plus, les légumes produites en agriculture biologique contiennent plus de minéraux et des oligo-éléments nécessaires à la croissance humaine. L’agriculture biologique met à la disposition des consommateurs des aliments qui offrent à l’organisme humain des moyens d’autodéfense contre les agressions microbiennes. Elle nous épargne aussi les risques d’allergie contrairement à l’agriculture conventionnelle.

 

ROSAS Axelle

Publicité
Publicité
10 mai 2021

Les inégalités alimentaires du aux élevages :

Il existe un écart entre ceux qui « ont » et ceux qui « n'ont pas » quand on aborde la répartition de la nourriture dans le monde, environ 1 milliard de personnes n'ont pas assez à manger. Cette situation de crise alimentaire tue actuellement plus que le sida, le paludisme et la tuberculose réunis. Le contraste est violent avec l'Occident où environ 1,5 milliard de personnes sont en surpoids, dont environ un tiers sont obèses. Cela remet en cause les efforts réalisés pour atteindre l'objectif du Millénaire pour le développement des Nations Unies visant à supprimer la pauvreté extrême et la faim. Si l'élevage de bétail à petite échelle joue un rôle crucial dans les pays en développement, en contribuant à la survie de plus de 800 millions de petits exploitants qui sont généralement pauvres, l'élevage industriel à grande échelle aggrave la crise alimentaire.

Environ 2/3 des animaux d'élevage dans le monde sont actuellement élevés dans des systèmes qui dépendent des céréales et du soja pour favoriser une croissance rapide et des rendements élevés. Bien que les vaches laitières soient naturellement adaptées au pâturage et à l'herbe, leur mode d'élevage est de plus en plus dépendant des céréales et du soja. Cette demande d'aliments signifie essentiellement que nous mettons les humains en concurrence avec les animaux d'élevage ; nous destinons aux animaux des aliments de grande qualité, riches en nutriments, alors qu'ils permettraient de nourrir les populations. D’après l’Organisation des Nation Unie pour l’alimentation et l’agriculture, Plus de 90% des tourteaux de soja et 60% du maïs et de l'orge sont cultivés pour l'alimentation des animaux.

La concurrence pour la nourriture n'est pas le seul problème. Pour pouvoir cultiver ces aliments, d'immenses étendues de terres sont défrichées, autant dans les pays développés que dans les pays en développement. Prenons le soja, par exemple, qui est principalement cultivé dans les pays en développement. La demande de soja est particulièrement préjudiciable, car elle aboutit à l'appropriation des terres par les plus riches et provoque même de violentes confrontations entre les peuples indigènes, les multinationales et les gouvernements.

Le problème ne se limite toutefois pas seulement à la terre ; selon le Forum économique mondial, l'élevage industriel est un « contributeur clé » de l'utilisation des ressources en eau et représente 8% de toute l'eau que nous utilisons dans le monde. La majeure partie de cette eau est destinée à l'irrigation des cultures céréalières. Un courrier publié dans Nature indiquait qu'en Chine, « le changement des modèles de consommation alimentaire est la principale cause de l'aggravation de la rareté de l'eau. Si d'autres pays en développement suivent la tendance de la Chine, vers une alimentation occidentale riche en protéines animales, la pénurie d'eau mondiale sera encore plus grave ». Pour produire 1 kg de bœuf, il faut 15 fois la superficie nécessaire pour produire 1 kg de céréales, et 70 fois la superficie nécessaire pour produire 1 kg de légumes.

En 2011, la FAO a déclaré que les prix alimentaires avaient été poussés à la hausse ces dernières années, en partie en raison de la croissance économique soutenue dans plusieurs grands pays en développement. Cette croissance a eu pour résultat de faire monter la pression sur les prix du pétrole et des engrais et de gonfler la demande en viande, donc en aliments pour animaux, compte tenu de la diversification des régimes alimentaires. Cette tendance à la hausse des prix alimentaires peut rendre de plus en plus difficile l'accès aux produits alimentaires vitaux pour ceux qui en ont le plus besoin. La demande croissante de céréales pour nourrir le bétail est susceptible de pousser encore les prix à la hausse, au-delà de ce qui est abordable pour les plus pauvres du monde.

 

ROSAS Axelle

10 mai 2021

La famine :

La sous nutrition est également un des plus grand problèmes alimentaire connu dans le monde. La sous nutrition ou sous alimentation est un état de manque important de nourriture qui est du a un apport insuffisant d’alimentation qui entraîne des dommages irréversible sur les organes et peu allé jusqu’à entraîner la mort d’un individu. Les causes de la faim dans le monde sont variées et multiple, elle peut être dut a un problème économique, par exemple la nourriture est disponible mais trop chère pour qu’une partie de la population puisse l’acheter ou alors dans un autre cas, la nourriture n’est pas disponible , elle peux aussi être dut à un problème politique ou encore par la sécheresse. D’après l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture aussi connu sous le nom de FAO, plus de 25 000 personnes meurent chaque jours de sous nutrition ce qui en fait la cause première de mortalité dans le monde et plus de 8000 millions souffrent de celle ci, qui est le plus souvent présente dans les pays en développement.

Les famine ont plusieurs conséquences, en premier lieu elles ont un des conséquence Physiologique. En effet, la dénutrition qui résulte de la sous nutrition peut avoir des effets qui peuvent allé jusqu’à la mort. Avant il y a plusieurs étapes, comme rentrer en hypoglycémie, avoir des vertiges, une déshydratation et une grande perte de masse corporelle dut a une perte de lipides et glucides. Cette perte est accompagné d’un gonflement du ventre, trouble du sommeil, faiblesse musculaire, si la famine touche des enfants, elle peut endommager la partie cérébrale.

Par ailleurs, elle a aussi pour conséquences des effets psychologiques. Il y a eu des expérience réalisé pour comprendre le traumatisme qu’éprouver le corps ainsi que le mental. Les expériences se déroulé en 3 phases, la première les individus était nourri normalement, la deuxième on simulé une situation de sous nutrition et enfin la troisième les individus remangé normalement. Après la réalisation de ces expériences, elles ont était étudié et il en résulte que la fatigue est le pire effet de l’apport insuffisant de calories qui est suivi par une faim, des douleurs musculaires, une grande irritabilité, une sensibilité au bruit, et des douleurs à l’estomac. Par ailleurs la famine peut également conduire a des état d’hypocondrie, de dépressions et d’hystérie avec une augmentation de sédentarité et une perte d’appétit sexuel. Les chercheurs ont donc pu en conclure que se retrouver dans une précarité alimentaires mais également dans un état de sous nutrition crée un stress chez les individus, mais également des effets psychologique plus ou moins violent suivant les individus et leurs personnalités.

Enfin, nous utilisons souvent l’expression « mourir de faim » qui est initialement une expression pour parler de la sous nutrition.

On peut également constaté que les pays qui souffrent le plus de famine et de sous nutrition sont les pays du Sud et les pays en voix de développement. Il faut aussi remarqué que la faim peut se cacher derrière la mal-nutrition mais aussi avec des carences en vitamines et en nutriments. De nos jours il faut essayer de comprendre la sous nutrition surtout lorsque l’on voit le gaspillage alimentaire qui est présent dans tous les pays et en grande quantité.

 

ROSAS Axelle

10 mai 2021

Gaspillage alimentaire

Le gaspillage alimentaire est le fait de perdre ou de jeter la nourriture destinée a la consommation humaine. Il se produit tout au long de la chaîne d’approvisionnement c’est à dire, de la production agricole à la consommation en passant par le stockage, la transformation, la gestion et la distribution (il concerne tous les types d’aliments). Le gaspillage alimentaire est estimé a plus d’un tiers de la production totale, ce qui représente environ à 1,3 milliards de tonne de nourriture perdu ou jetée chaque année.

Les causes du gaspillage sont nombreuses. Elles commencent comme dit précédemment dans les champs, par la sélection des meilleurs produits à présenter aux consommateurs, les fruits et légumes doivent correspondre aux normes du publics, c’est à dire avoir une taille minimum, n’avoir aucune éraflure, ou bosse. Au cours de leur acheminement dans les différents magasins, les légumes vont s’entrechoquer et s’abîmer, il y aura donc encore un tri effectuer à l’arrivée, avant la mise en rayon. Ensuite les consommateurs pourront les acheter en vrac. Une fois chez eux, les fruits continuerons à s’abîmer avant de perdre de la couleurs pour les pommes ou de s’ouvrir pour les bananes. Or ce n’est pas parce que les produits sont abîmés qu’ils ne sont plus mangeable. C’est le cas pour les poissons par exemples, avant d’être acheminé dans les magasins, ils sont triés ceux qui ne sont pas utilisé sont aspergé de produits toxique et jeté à la mer pour pas que les pêcheur puisse les réutilisé et les revendre. Enfin dans les magasin, beaucoup de produits sont jeté car il arrive a la fin de leur date limite de consommation aussi appelé DLC qui est comme dit le nom, une date de prévention pour ne pas risqué une intoxication. Par ailleurs sur de nombreux produits la date de péremption peut être dépasser, c’est le cas pour les yaourts, les boites de conserves, le chocolat. De plus en France si nous sommes pris en train de fouiller les poubelles pour récupérer les aliments qui n’ont pas été touché nous pouvons avoir une amende.

Le gaspillage alimentaire a un impact direct sur l’environnement, car tout ce qui n’ai pas manger et jeté et peut utilisé une grande quantité de plastique

Le gaspillage alimentaire est ainsi le troisième plus grand pollueur du monde ! En effet, en cherchant à augmenter les surfaces d’exploitation agricole, on détruit intensément la forêt. De plus, l’élevage intensif est la cause du rejet de tiers du méthane présent dans l’atmosphère. De même, la nourriture produite engloutit un volume d’eau de 250 km3. 54% du gaspillage alimentaire survient durant la phase de production et 46% durant la phase de consommation. En général, les pays en voie de développement sont touchés par les pertes durant la production, et les pays développés durant la vente et la consommation. Les causes de ce gaspillage sont multiples : les consommateurs ne planifient pas leurs courses, ils achètent trop, prennent au pied de la lettre les dates de péremption voulues par l'industrie alimentaire pour faire acheter davantage. De plus, les normes de qualité et l’esthétique des produits forcent les commerçants à se débarrasser de grandes quantités d’aliments parfaitement comestibles. Le gaspillage alimentaire touche le monde à tous les niveaux : les consommateurs comme les producteurs.

Résultat d’images pour gaspillage alimentaire

ROSAS Axelle

10 mai 2021

Resto du Coeur

« J’ai une petite idée comme ça… un resto qui aurait comme ambition, au départ, de distribuer deux ou trois mille couvert par jour ». C’est sur l’antenne de Europe 1 , le 26 septembre 1985 que les resto du cœur sont nés. Durant la première campagne hivernale plus de 5000 bénévole ont distribué aux alentours de 8,5 million de repas. Coluche réclame donc l’ouverture des stocks européens à strasbourg et quelques temps après Jean Jaque Goldman crée la Chanson des Restos.

Après la disparition de Coluche, une deuxième campagne a était organisé en province, des associations départementales se créent en portant les noms et logo des Restos du Cœur. La disparition de Coluche à était le déclencheur de la création de la PEAD aussi connu sous le nom de Programme Européen d’Aide aux plus démunies.

En 1988-1989, les centres Resto du Cœur décident de rester ouvert l’été pour apporter une aide aux populations les plus fragiles, les campagne d’été sont nés. A la suite de cette décision, la loi Coluche a été voté par le 20 octobre 1988 par le parlement français, elle permet au donateurs de bénéficier d’un crédit d’impôt sur les dons faits aux associations. En 1989, le premier concert des enfoirés a lieu, il va permettre a l’association de créer de nouvelles structures et d’avoir plus de matériels pour aider les personne démuni. A la suite, le concert des enfoirés et maintenue tous les ans

En 2005, les Restos du Coeur ont 20 ans, cette année la ils ont distribué plus de 75 millions de repas grâce au soutien des 48000 bénévoles et des 470000 donateurs, la première collecte alimentaire nationale est organisée.

En 2013, un nouveau fond Européens d’aide au plus démunis FEAD est crée cela grâce a la mobilisation des associations pendant 3 ans malgré tout, le budget n’est pas suffisant pour réellement aider les pays dans la pauvreté.

Pour résumer les Resto du Coeur est une association loi de 1901 a but non lucratif, constitué de bénévoles. Ces bénévoles préparent des repas qu’ils distribuent dans la rue au sans abris, dans leur structures. Il arrives a se fournir grâce aux dons, aux collectes alimentaires, mais également grâce au concert des enfoirés.

Résultat d’images pour resto du coeur

ROSAS Axelle

10 mai 2021

Freeganisme

Le freeganisme ou gratuivorisme est un mode de vie qui consiste a consommer principalement ce qui est gratuit et végan. Rappelons tout de même que le véganisme est un mode de vie qui refuse l’exploitation des animaux et exclut les produits provenant d’origine animales.

C’est un mouvement crée en 1999 aux États-Unis par Warren Oakes, c’est lui qui pose les bases du concept du freeganisme avec sont livre « Why Freegan ? », qui conduis les personnes a une autolimitation de consommation, il défini également le freeganisme comme « une éthique anti-consumériste de la nourriture ». quand on parle de freeganisme, cela fait également référence au maraîchage, au troc, et certains parle de vol à l’étalage. Plusieurs personnes pratiquent le freeganisme pour démontrer l’absurde de la situation, pour dire que se nourrir est un droit fondamental , et pour montrer l’ampleur du gaspillage alimentaire. Une phrase clé de ce mouvement est « la solution a la faim dans le monde se trouve dans les poubelles de New York ».

L’action la plus utilisé s’appelle « plongée de décharges » et consiste à fouiller et se nourrir dans les poubelles. Les marchandises récupérées sont nettoyées et en parfait état donc mangeable. Par ailleurs le freeganisme n’est pas seulement un mouvement alimentaire car il est courant que des objets électroniques, des livres, de la vaisselle soit récupérée par des freegane et échangé lors de rencontre « les freemeets » où les personnes font du troc.

 

Pour la plupart des personnes adhérent a se mouvement, n’utilise pas la voiture comme mode de déplacement cependant, lorsqu’ils le font, ce sont des méthodes plus respectueuses de l’environnement qui sont utilisées.Ainsi, l’utilisation de l’huile végétale récupérée dans les restaurants, remplace le gazoil utilisé habituellement dans les réservoirs des véhicules afin de limiter les pertes et d’être autonome à l’égard des combustibles fossiles.Sinon, l’auto-stop, le covoiturage, la marche, le vélo ou même le roller remplacent tout simplement la voiture.Finalement, l’auto-stop reste un moyen pertinent dont l’objectif est d’utiliser une place disponible, n’ajoutant aucun surcoût de consommation de carburant.

 

Le freeganisme est donc un mouvement qui lutte contre la gaspillage alimentaire et qui prône une alimentation saine sans produits d’origine animales, mais qui est également un mouvement en faveur de l’environnement.

 

ROSAS Axelle

Publicité
Publicité
1 2 > >>
L'alimentaion, pff je m'en fiche !
  • Dans ce blog je vais vous parler de l'alimentation, mais attention, pas de régime alimentaire ou des bons produits qui sont sain pour la santé. Nous allons surtout parler des innovations pour répondre aux problèmes alimentaires présents dans le monde. tggg
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
  • 2021
Publicité